À travers les œuvres de compositeurs de la scène minimaliste, la pianiste Vanessa Wagner explore de nouveaux répertoires, des partitions qui s’adressent à l’intime et exigent une authentique disposition de l'âme. Comme la musique d'Erik Satie, c'est une musique que chaque interprète doit habiter sans la dénaturer.
Ainsi, l'exploration à laquelle se livre Vanessa Wagner est aussi une quête : « il s'agit de faire ressortir une véritable atmosphère, une respiration du tempo, une sensualité du son, une intensité dans chaque intention, et de faire vibrer les espaces entre chaque note », précise la pianiste. C'est le sens de Study Of The Invisible, son dernier album, qui offre un véritable voyage, dont l'apparente mélancolie se révèle finalement puissamment réconfortante, rayonnante et lumineuse.
